Les cavaliers est un roman de l’écrivain français Josseph Kessel, écrit en 1967. Dans ce livre, vous irez en Afghanistan et ferez la connaissance d’Ouroz, fils du grand cavalier Toursène, parti remporter le grand bouzkachi du roi. A cette occasion, vous découvrirez donc cette compétition unique et impitoyable qu’est le bouzkachi, exigeant des chevaliers à la fois force, détermination et concentration.
Un long voyage dépaysant
En parcourant les pages des Cavaliers de Kessel, c’est tout l’Afghanistan, aride et mystérieux, que vous parcourrez. Vous chevaucherez vers des contrées grandioses et hostiles, découvrirez les différents rites qui s’épanouissent dans un immense pays aux multiples cultures ; vous regarderez passer la file des caravanes, en caressant le crin de Jehol, cheval précieux et fascinant. La plume délicate de l’auteur nous mène dans un long voyage, parfois époustouflant, parfois pénible, comme tout périple digne de ce nom. Il faut lire Les cavaliers de Kessel si vous voulez découvrir quelques traditions ancestrales des steppes…
Une peinture de vices et de sentiments
Plus qu’une peinture de paysages, c’est une galerie de portraits fascinants que nous présente Les cavaliers. Chaque personnage révèle une intensité toute particulière et, malgré une narration digne d’une épopée, il n’y a pas de manichéisme dans ce récit. Chaque individu est intéressant, pétri de vices et de vertus, sème le doute dans votre cœur. Le protagoniste, violent et misogyne, parvient à être pris en horreur par son lecteur au fil des pages.
Pour beaucoup d’entre nous, Les cavaliers de Kessel nous raconte l’histoire de l’Orgueil et de l’Honneur, le couple vicieux qui s’immisce fatalement dans le cœur des grands personnages.
Une fable orientale ardente
Les cavaliers est un roman éblouissant dans lequel de nombreux personnages charismatiques vous hypnotisent, deviennent des figures incroyables au cœur des steppes lumineuses. C’est un roman du voyage ; vous voyagerez en Afghanistan mais aussi dans le cœur des hommes. Vous serez emporté dans une fable orientale envoûtante, certes longue, mais terriblement addictive malgré quelques lenteurs. Il faut lire Les cavaliers de Kessel si vous voulez découvrir un classique dans toute sa splendeur : sublime et intemporel.
Si vous aimez les récits de voyage, vous apprécierez l’aventure d’Ouroz et Mokkhi. Si vous aimez les classiques et que vous n’avez pas peur d’affronter les œuvres épaisses, vous saurez apprécier la densité de ce roman. Enfin, si vous aimez les romans psychologiques, qui essaient de comprendre véritablement le cœur de l’homme, vous aimerez sans doute cet ouvrage.
Si vous ne supportez pas les longs romans aux allures d’épopée, vous pourriez être agacé par le ton de ce livre. Si vous êtes à la recherche d’un texte doux et réconfortant, vous devriez réserver cette lecture pour une prochaine fois, car c’est un roman intense aux accents parfois pessimistes.
Pendant votre lecture, vous goûterez un thé noir épicé, en dégustant des carrés de chocolat noir fondants.
Titre et auteur | Les cavaliers, Joseph Kessel |
Thèmes abordés | bouzkachi, afghanistan, voyage, aventure, traditions |
Édition | Folio |
Format et pages | 590 pages, petit format, mais un peu lourd… |
Âge | Apprécié à partir de 16 ans |
Prix | 10,40€ |
Avertissement | violence, sexe, viol |
Où l’acheter | Chez votre libraire préféré (voir s’il est disponible). |
Un autre classique intense mais plus complexe encore : Les frères Karamzov de Dostoïevski.
Pour un retour en Orient, dans un style plus sensuel et dérangeant, découvrez La nuit de l’erreur de Tahar Ben Jelloun.
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7 échanges Livre rangé le 22 novembre 2017 dans les bibliothèques : Afghanistan, classique, Conseils littéraires, De 10 à 15 euros, Dès 14 ans, Dès 16 ans, Faut-il lire..., Folio, Joseph Kessel, Petits formats, Voyage |
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7 échanges
Ceci me semble passionnant…
22 novembre 2017 - 8 h 46 min
j’aime, j’adore les récits de voyage et je ne connaissais pas ce titre!
25 novembre 2017 - 10 h 08 min
J’adore les récits de voyage et les romans psychologique. Par contre les longs romans aux allures d’épopée j’aime un peu moins… Mais avant tout j’adore Kessel et je craque d’amour pour tes si beaux billets :-*
26 novembre 2017 - 15 h 36 min
des mots oublies,une description intellectuel des paysages de l afganistan,relire plusieurs foi pour en saisir le sens,difficile pour un non initie ,des etres abominable seul jehol emerge de cet amas de pourriture comme la blessure d ouroz ,vivement la fin
4 juillet 2019 - 14 h 04 min
Petit contresens : le caravansérail est le lieu de transit. Ce qu’on peut regarder passer, c’est la caravane.
8 juin 2020 - 10 h 41 min
Merci, c’est corrigé !
15 novembre 2020 - 21 h 11 min
J’aime bien le vieux sage, dans ce « roman initiatique »… Je me rappelle avoir été fasciné, lycéen, par l’aphorisme (que je cite de mémoire): « Si tu es sûr de gagner la course, pourquoi courir? Et si tu n’es pas sûr de gagner la course, pourquoi courir? ».
(s) ta d loi du cine, « squatter » chez dasola
7 mars 2021 - 9 h 32 min
Votre parole est importante, merci de la partager avec nous